Depuis le 1er mars 2022, la CAF sert d’intermédiaire financier en cas de non-paiement de la pension alimentaire fixée par jugement.
Conçue à l’origine pour permettre aux mères isolées de pouvoir recouvrer les pensions alimentaires sans difficulté et sans avoir à faire à leur ex-conjoint parfois agressif et souvent mauvais payeur, ce système s’impose désormais à tous.
La sécurité financière s’invite donc au sein des familles monoparentales.
Cependant, la garantie est limitée. En effet, la CAF ne paiera pas la totalité de la pension alimentaire fixée par le juge.
Le parent avec qui les enfants résident percevra « seulement » l’allocation de soutien familial (ASF) sans certitude du recouvrement du surplus de la pension.
Il s’agit cependant d’une réelle avancée.
L’intermédiation financière n’est cependant pas obligatoire.
Il appartient aux parents d’opter pour le recours ou le non-recours à cette intermédiation lors du passage devant le juge aux affaires familiales.
En cas de choix de non-recours à l’intermédiation de la CAF, le créancier de la pension alimentaire dispose en effet de moyens d’exécution forcée très efficaces si le débiteur travaille, et qui permettent le paiement de l’intégralité de la pension alimentaire due.